Ces dernières semaines, Nantes a été le théâtre d’événements dramatiques – tentatives de meurtre, meurtre, enlèvement, bâtiments criblés de balles… liés au grand banditisme et aux trafics de stupéfiants. Ces actes ont donné lieu à nombre de coups bas politiciens, venant de différentes oppositions, faisant la part belle aux fake news et aux insultes éhontées. 

« Les questions de sécurité forment un enjeu majeur et le droit à la tranquillité est un droit inaliénable, notamment pour les premières victimes de l’insécurité, du crime et de la délinquance, notamment dans nos quartiers d’habitat populaire. 

Ces sujets méritent d’agir. C’est ce que nous faisons au niveau métropolitain comme municipal avec la création à l’échelle de Nantes Métropole d’une police métropolitaine des transports, en travaillant avec l’État, les services de police, de justice, les communes à travers le Conseil intercommunal de sécurité, à l’échelle même de nos municipalités avec l’embauche de policiers municipaux, l’embauche de médiateurs et tout notre travail de prévention. 

Ces sujets méritent aussi une approche sérieuse, détachée de la triste politique politicienne à laquelle nous avons assisté ces derniers jours, qu’il s’agisse de l’instrumentalisation par certains de classements sur l’insécurité qui n’en était pas un d’ailleurs, l’usage de l’insulte, de l’outrance contre ceux qui à gauche osent aborder les sujets d’insécurité. 

Au contraire, nous avons besoin d’une approche globale, cohérente, sur ces sujets. C’est le sens de nos revendications en termes de moyens d’investigation supplémentaires, de renforts au niveau de la Police judiciaire, de moyens de justice à la hauteur. Nous avons aussi besoin de maillage en commissariats de proximité… 

Nous assumons d’être de cette gauche mobilisée qui affronte la réalité et prépare l’avenir avec sang-froid, dignité et cohérence. Nos habitants peuvent être convaincus de notre mobilisation au quotidien à leurs côtés, aujourd’hui comme demain. »