Le vote de la loi dite « Asile et immigration », adoptée par l’Assemblée nationale le 19 décembre dernier, a profondément choqué dans les rangs de la société française comme à l’étranger. Cette loi, inspirée de l’extrême droite et paraphée par Emmanuel Macron et son gouvernement est un tournant dans l’histoire de la 5e République et un coup porté aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Même si l’Élysée et Matignon attendent du Conseil constitutionnel, le 25 janvier prochain, une censure des articles les plus controversés : ceux sur la préférence nationale pour des allocations et des aides sociales, la loi défendue par Gérald Darmanin, même retoquée, restera une tache indélébile si elle était promulguée par le chef de l’État.
C’est le sens de l’appel des 201 personnalités, parmi lesquelles Sophie Binet, Marylise Léon, Josiane Balasko, Jacques Toubon ou Fabien Roussel, qui enjoignent les français à participer aux marches citoyennes prévues dans toute la France le dimanche 21 janvier.
Pour les signataires de l’appel, la loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé ; elle a été écrite par des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France la préférence nationale ; elle torpille le CNR, s’attaque au droit du sol et aux droits fondamentaux au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… L’appel demande donc au Président de la République de ne pas promulguer cette loi.
À l’initiative des forces politiques de gauche, d’associations et d’organisations syndicales, cet appel a été décliné en Loire-Atlantique où une marche est également prévue le 21 janvier à 11 heures au Miroir d’eau à Nantes.
Pour les signataires de l’appel, la loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé ; elle a été écrite par des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France la préférence nationale ; elle torpille le CNR, s’attaque au droit du sol et aux droits fondamentaux au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… L’appel demande donc au Président de la République de ne pas promulguer cette loi.
À l’initiative des forces politiques de gauche, d’associations et d’organisations syndicales, cet appel a été décliné en Loire-Atlantique où une marche est également prévue le 21 janvier à 11 heures au Miroir d’eau à Nantes.