Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, est une temps fort de rassemblements à travers le monde, l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes, de fêter les victoires et acquis, de faire entendre les revendications et de travailler à l’amélioration de leur situation. Cette journée permet de faire la lumière, notamment, sur les structures mises en places et œuvrant au long cours pour assurer aide et assistance aux femmes mises en difficulté.

Il y a quatre ans, la Ville de Nantes inaugurait Citad’elles, un centre ressources pour les femmes victimes de violences et leurs enfants. La structure présentait lors du dernier conseil municipal son rapport d’activité, plus de 4500 femmes l’ayant sollicitée depuis l’ouverture. Les aides sont multiples : hébergement, soutien psychologique, assistance médicale, accompagnement judiciaire ou social… grâce à de nombreux professionnels et associations partenaires.

« La violence trop souvent rencontrée dans notre société frappe tout particulièrement les femmes, victimes de comportements qu’il nous faut qualifier de prédateurs. Abusant de positions de force ou de pouvoir, se pensant intouchables car trop souvent impunis, des hommes en nombre font subir aux femmes qui ont le malheur de se trouver sur leur route des violences d’ordre sexiste, des violences d’ordre sexuel.
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Ce sentiment de toute-puissance et d’impunité est notamment poussé à son extrême jusqu’aux actes criminels. De fait, plus de cent féminicides ont encore endeuillé l’année 2023. Ces chiffres à eux seuls démontrent l’absolue nécessité de structures telles que Citad’elles. Le rapport d’activité annuel de celle-ci le prouve aisément et le nombre de femmes de tous âges, seules ou accompagnées d’enfants, qui bénéficient de ce lieu protecteur, donne toute la mesure de son utilité.
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Les stéréotypes de genre, exacerbés par les raisonnements simplistes propagés par les réseaux sociaux, demandent à être combattus. Ce n’est pas en appelant à un soi-disant «  réarmement démographique » que nous en prendrons le chemin, mais au moyen d’un travail de fond en termes d’éducation, de formation et d’actions répétées contre le patriarcat et toutes formes de domination. »