Le PLH est un outil partagé par l'ensemble des communes, garant d'un engagement fort en matière de diversification de l'habitat sur le territoire de la métropole. L'actualisation et la prorogation proposées pour la période 2014-2018, va dans le sens d'un renforcement de la politique de l'habitat menée dans la métropole depuis 2004...C'est, en substance, ce qu'a rappelé Marie-Annick BENATRE lors de conseil municipale de Nantes le 18 décembre 2015.

 

​Intervention de Nathalie BLIN au conseil municipale de Nantes le 18 décembre 2015. L’enjeu des transports prend tout sont sens avec cette délibération des tarifs solidaires des transports. La refonte du dispositif et la mise en œuvre d’une tarification solidaire mérite d’autant plus notre attention qu’elle donne accès à un public plus large avec les jeunes et enfants d’un foyer précaire, les travailleurs à petit salaire. Au total, c’est environ 49 000 ayant droits Nantais à qui nous ouvrons désormais ce dispositif, d'où notre vote positif.

 

Dans le cadre du budget primitif, Aymeric SEASSAU rappelle les enjeux liés à la baisse des dotations : « au rythme actuel, nous cumulerons une perte de recettes 25 millions d’€ sur la durée du mandat. Combien de temps pourront nous tenir face à cette politique d’austérité de l’Etat à l’égard des collectivités ? ». L’effet « ciseaux » dû au recul des recettes et à l’augmentation des dépenses risquent de provoquer l’asphyxie budgétaire des collectivités. Ce sont ces politiques qui nourrissent les pires comportements électoraux. Pour autant, 2016 sera un budget utile avec 58,5 millions d'€ d'investissement, contribuant ainsi à la réponse aux besoins des Nantaises et Nantais et à la sortie de crise.

 

Intervention de Robin SALECROIX au conseil métropolitain du 15 décembre 2015 sur le contrat de prévoyance pour les agents de Nantes Métropole et des 18 autres entités du groupement de commande avec Collecteam.

Intervention de Aymeric SEASSAU au conseil métropolitain du 15 décembre 2015 sur le débat "Nantes la Loire et nous" conclusion et suite à donner.

​Intervention de Marie-Annick BENATRE au conseil municipale de Nantes le 02 novembre 2015. Le CCAS de Nantes constitue ainsi l’outil privilégié de la ville pour répondre aux besoins sociaux des Nantais les plus fragiles : lutter contre les processus de précarisation et d’isolement, agir sur les leviers favorisant l’inclusion et s’adapter à un contexte en constante évolution : telles sont les missions de notre CCAS. De ce point de vue, force est de constater que les besoins vont grandissants en la matière. La crise financière puis économique de 2008 n’en fini pas de produire des dégâts considérables chez les familles, les plus populaires en particulier. 17% des ménages Nantais, allocataires CAF, vivent sous le seuil des bas revenus. 40,9% d’entre eux ne sont pas imposables sur le revenu, alors que 28% des ménages consacrent plus de 40% de leur revenu pour se loger. Aussi terribles qu’ils sont, ces indicateurs permettent de mesurer combien cette situation fait grandir les besoins sociaux dans notre ville et le rôle primordial du CCAS.

​Intervention de Katell FAVENNEC au conseil municipale de Nantes le 02 novembre 2015. Comme beaucoup d’autres villes, Nantes connaît aujourd’hui des difficultés réelles en matière de sécurité et de tranquillité publique. Les derniers événements attestent d’une escalade de la violence, liée à des comportements délictueux, mafieux, dus à divers trafics. Le débat ne peut se réduire à opposer « prévention et répression ». C’est évidemment dans une approche de proximité, quotidienne, enracinée, que nous répondrons durablement à l’enjeu de la sécurité, de la tranquillité publique. Évidemment, l’éducation prend une part majeure dans cette approche. La création d’une maison de la Tranquillité Publique a vocation à parfaire les services proposés par la ville pour mieux répondre aux attentes de la population. 

Intervention de Jean-Jacques MOREAU au conseil municipale de Nantes le 02 novembre 2015. Le conseil municipal doit s'exprimer sur l'adhésion de notre ville au dispositif de téléprospection « grave danger », qui met à disposition un téléphone d’appel d’urgence pour les femmes victimes de violences conjugales. Parce qu'il permet une avancée en matière de protection pour les femmes, le groupe communiste se félicite de la mise en place de ce dispositif d'alerte. L'actualité sordide de ces derniers jours nous le rappelle, tout comme les 1400 cas de violences aux femmes déclarés en 2014 à Nantes, notre ville n'est pas à l'abri de ces actes violents. Cette question de la violence envers les femmes doit nous interroger sur la vision que porte notre société sur le sexe féminin. En effet, quand à Nantes, les femmes représentent encore 70 % des travailleurs pauvres, qu'elles sont à la tête de neuf familles monoparentales sur dix, qu'elles sont payées 20 % des moins que les hommes, nous voyons bien que la question va au-delà de la prise en charge de femmes victimes de violences.

2015 aurait dû être l’année de l’accessibilité pour tous : elle ne le sera pas, ou dans des proportions moindres que ce qui auraient pu être réalisé. La loi relative à l’égalité des droits et des chances n’a, en dix ans, pas permis d’atteindre cet objectif d’accessibilité universelle qui a été formulé en droit européen depuis 1975. Sans réelle volonté nationale sur ce sujet les marges de manœuvre sont minces pour les collectivités locales, à l'heure où elles sont confrontées à une baisse de leurs dotations. Le manque de moyens supplémentaires pour réaliser les aménagements rendent encore plus aléatoire la concrétisation de l’accessibilité universelle, d'autant que le gouvernement à repoussé l'échéance à 2024. Cependant, la ville de Nantes a été remarquée et même récompensée pour son volontarisme et son action en faveur de l'accessibilité des personnes en situation de handicap.

Intervention de Robin SALECROIX au conseil municipale de Nantes le 02 novembre 2015. A l’heure où la Conférence mondiale sur le climat (COP 21) va se tenir à Paris, il y a urgence à engager notre pays et nos collectivités dans la transition énergétique (promotion de transports propres, rénovation énergétique…). Comment comprendre qu’au prétexte de créations d’emplois, la loi Macron vient de libéraliser le transport de passagers par autocar longue distance ! Outre la concurrence déloyale engagée avec le transport du réseau ferré, qui risque de voir réduit son nombre d’usagers, à terme la disparition de lignes et donc d’emplois, jeter des autocars sur les routes renforce l’utilisation d’énergies carbonées, contribue à l’émission de gaz à effet de serre et au réchauffement climatique. Rappelons que 60% des émissions de gaz à effet de serre émises depuis la révolution industrielle sont du fait de 90 multinationales. Le groupe communiste réaffirme sa vigilance quant aux tentatives de certaines entreprises et gouvernements de prendre l’ascendant sur les négociations climatiques, pour faire avancer de fausses solutions au profit d’un pseudo « capitalisme vert ».

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