Nul n’ignore ici les fragilisations qu’ont pu provoquer certaines réformes de l’éducation, les phénomènes d’exclusion, de déscolarisation, ou de décrochage découlant de la crise économique et sociale que nous connaissons prendre à la fois la mesure des responsabilités qui sont celles de la collectivité mais aussi de l’importance d’être à l’écoute des différents acteurs institutionnels ou associatifs du monde de l’éducation, comme des parents et des jeunes. Soyons clairs, pour les élus communistes, la question de l’école, de la réussite éducative des enfants et des jeunes passe par une politique de l’Education nationale ambitieuse.
La politique de la ville en la matière ne saurait, à elle seule, résoudre des difficultés qui découlent de la responsabilité de l’Etat. Pour autant, dans les domaines clairement identifiés de la lutte contre les inégalités, de l’offre périscolaire, de la continuité éducative, de santé scolaire, la ville, en partenariat avec l’ensemble des partenaires de la communauté éducative peut contribuer à mener une politique d’accompagnement et de suivi d’autant plus efficace qu’elle associera effectivement l’ensemble des acteurs. . La mise en place d’un conseil nantais de la réussite éducative nous paraît à cet égard une proposition tout à fait intéressante pour s’inscrire dans une dynamique permettant l’évaluation permanente des politiques conduites.