On retrouve des fondamentaux bien contestables dans le rapport de la Chambre régionale des Comptes qui propose de soumettre Royal Deluxe à la sacrosainte « concurrence libre et non faussée ». C’est évidemment abscond puisqu’il s’agit non pas de fournir un spectacle après l’appel d’offre mais d’accueillir en résidence une compagnie dont le rayonnement n’est plus à prouver, qui se marie aujourd’hui à l’identité de la ville et dont l’impact économique de la dernière représentation a été de 3 millions d’euro pour un financement de la ville d’un million d’euro.

Notre région bénéficie d’une véritable filière culturelle avec 446 millions d’euros, avec 4065 salariés et 2350 intermittents, auxquels je veux adresser à nouveau tout notre soutien dans le combat courageux qu’ils mènent pour protéger leur statut et la création culturelle. Le rapport laisse parfois entendre que les montants affectés sont inéquitables, voire hasardeux ou disproportionnés. Revenons à la réalité, dans la 6e ville de France, le montant total du budget culture est au 6e rang national.  Peut-on s’étonner qu’une scène nationale (Lieu Unique), qu’un opéra ou qu’un orchestre national, dans une ville bénéficie de larges financement ? D’autant que la chambre régionale des comptes note elle-même que ce sont dans ces structures que la part spectateur est la plus basse. Voilà donc un effet tarifaire immédiat lié à des choix publics en plus du dispositif Carte Blanche ou encore les grands évènements gratuits comme les RDV de l’Erdre ou les spectacles Royal Deluxe qui touchent un public large et différent des usagers et abonnés des lieux de culture. Dans le nouveau cycle impulsé par la nouvelle majorité, nous voulons revisiter nos politiques culturelles et nous voulons le faire dans la sérénité, dans le dialogue permanent avec les acteurs, sans opposer les structures et sans pression d’aucune sorte. 

En février dernier, l’Assemblée nationale a définitivement adopté la loi de programmation pour la ville et la cohésion sociale. Ce texte en finit avec les zones urbaines sensibles (ZUS) et les contrats urbains de cohésion sociale (CUCS). Tous ces acronymes sont remplacés par un unique classement : les « quartiers prioritaires », qui sont au nombre de 1 200.

Les élus communistes apprécient une évolution législative garantissant la solidarité nationale et locale envers les quartiers défavorisés et leurs habitants, rompant ainsi avec le dispositif Borloo. Il nous faudra être attentif à leur traduction dans les plans d’actions, dans un contexte budgétaire tendu pour nos collectivités, compte tenu de la diminution de moitié par l’Etat des quartiers prioritaires et par moitié également des moyens consacrés. La précarité de masse, le chômage, la pauvreté restent des plaies endémiques  contre lesquelles les pouvoirs publics ont la responsabilité de lutter.

La ville a su maintenir un service public de qualité dans un contexte de ressources en perte de dynamisme : c’est 420 millions d’euros qui ont été investis sur le territoire nantais de 2008 à 2013. La réaffirmation de ce choix à l’occasion de ce débat d’orientations budgétaires pour 2015 nous paraît donc nécessaire.

En effet, le budget 2015 de l’Etat confirme le cap libéral que l’exécutif a choisi et assume. Le soutien à la compétitivité des grands groupes financiers est devenu la priorité au détriment des moyens consacrés aux besoins humains, aux services publics, aux dépenses sociales, aux équipements et services de proximité sur nous mettons en œuvre dans nos collectivités.

La première priorité est de garantir en matière de fonctionnement les emplois et les postes nécessaires à l’accomplissement d’un haut niveau de service public. La seconde est d’assurer un niveau d’investissement élevé et comparable à celui des six dernières années, c'est-à-dire 400 millions d’euros d’ici 2020.

Intervention de Jean-Jacques MOREAU au conseil communautaire du 15 décembre 2014 sur la prise de participation au capital de la SAS AIR WATT ENERGY via la SELA Loire-Atlantique développement SELA.

Intervention de Marie-Annick BENATRE au conseil communautaire du 15 décembre 2014 sur le contrat de ville cadre 2015-2020, convention gestion urbaine et sociale de proximité.

Intervention de Aymeric SEASSAU au conseil communautaire du 15 décembre 2014 sur le débat d’orientation budgétaire 2015.

Intervention de Groupe PC au conseil communautaire du 15 décembre 2014 sur le nouveau pacte métropolitain pour une nouvelle ambition communautaire.

Les communistes de la section de Nantes et leurs élus condamnent avec la plus grande fermeté les dégradations, les messages racistes et les tags fascistes découverts aujourd’hui à Nantes dans le quartier Chêne des Anglais. Avec les habitants, les commerçants, les usagers des transports et services publics, nous sommes sous le choc.
Nantes est une ville ouverte, fraternelle et solidaire où les racistes n’ont pas leur place. Aujourd’hui comme hier, ils trouveront les communistes sur leur route.

Intervention de Aymeric SEASSAU au conseil communautaire du 17 octobre 2014 sur l'ouverture des commerces le dimanche.

Intervention de Nathalie BLIN au conseil communautaire du 17 octobre 2014 sur les conditions d’acquisition de l'ancienne caserne Mellinet.

Intervention de Aymeric SEASSAU au conseil municipale de la Ville de Nantes du 10 octobre 2014 sur le rapport d’observations de la chambre régionale des comptes.

Intervention de Katell FAVENNEC au conseil municipale de la Ville de Nantes du 10 octobre 2014 sur le réseau international des « villes pour la vie‐Villes contre la peine de mort ».

Intervention de Marie-Annick BENATRE au conseil municipale de la Ville de Nantes du 10 octobre 2014 sur la modification de la liste des voies faisant l’objet d’une redevance de stationnement.

Intervention de Jean-Jacques MOREAU au conseil municipale de la Ville de Nantes du 10 octobre 2014 sur la sécurité et la tranquillité publique.

Intervention de Robin SALECROIX au conseil municipale de la Ville de Nantes du 10 octobre 2014 sur la politique publique « Egalité-Intégration-Citoyenneté ».

Pages

Souscrire à PCF Nantes RSS